Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Aventure Equitable 2007

Aventure Equitable 2007
24 avril 2008

Festival PARTIR AUTREMENT

      ab ABM
Case Globe-trotters
11 rue de Coulmiers 75014 Paris,
tel. : 01 45 45 29 29

www.abm.fr
Horaires d ouverture de la Case Globe-trotters
(consultation reservee aux membres de l association)                         du lundi au vendredi de 10 a 19 h
avec une permanence nocturne
le mardi jusqu a 22 h
le samedi de 14 a 19 h.
Fermeture le dimanche
agenda disponible sur   
http://www.abm.fr/abm/assos/agen118a.pdf
http://www.abm.fr/abm/assos/agen118b.pdf
Partir autrement

a    


Bonjour,

Les 5 et 6 avril 2008, nous inaugurons une nouvelle rencontre axee autour du tourisme solidaire et responsable : le Festival Partir Autrement. Il se tiendra a l Espace Reuilly, 21 rue Henard 75012 Paris (metro Montgallet).

Depuis vingt ans, ABM tisse des liens entre les voyageurs et encourage le voyage dans le respect des pays visites. Cette premiere edition s impose donc comme une continuite de notre engagement en faveur des voyageurs, et se veut le carrefour de l ensemble des acteurs du tourisme responsable. 


Vous trouverez ci-dessous le programme detaille (egalement consultable dans   le Globe-trotters de mars-avril et sur http://www.abm.fr/abm/fpa/fpaprog.html). 

Merci de le faire suivre a vos amis voyageurs
et surtout, si ce n est pas deja fait, de penser a reserver votre place a l aide du bulletin ci-joint !

Nous vous souhaitons un bon festival...


Samedi 5 avril 2008

10 h 45   Ouverture du festival
avec Marie-Paule Eskenazi , directrice du Salon Tourisme autrement a Bruxelles dont la 2e edition s est deroulee en octobre 2007, Didier Jehanno, president de l association Aventure du Bout du monde, organisateur du 1er Festival Partir autrement, Rachid Amirou sociologue du voyage, Frederic Leroy, cofondateur de la Coalition internationale pour un tourisme responsable et respectueux.

11 h Rendez-vous a Thule (Groenland)

film de Dominique Simonneau (30 min.).
www.diagonale-groenland.asso.fr/expe2006film.htm
Deux skieurs traversent la calotte glaciaire du Groenland en autonomie totale. Devant eux, soixante jours d un desert de glace et de vent. Parti de Bretagne, le voilier Baloum Gwen va tenter de les recuperer sur la côte Ouest du Groenland, aux confins des eaux libres de l Arctique. Ils ont rendez-vous a Thule, mythique contree de l hyperboree. “Seuls la glace et le temps sont maîtres” (proverbe inuit). Le rendez vous de Thule aura-t-il lieu ?

11 h 30 Histoires d Ecotourisme au Mexique

realisation numerique de Pierre Bouteiller (30 min.).
http://www.echoway.org

Le film raconte l histoire de projets tourisques communautaires par les voix de leurs acteurs. Il fait egalement le point avec plusieurs specialistes mexicains dont Hector Marcelli, fondateur du reseau Bioplaneta et Ricardo Romero, fondateur de las Canadas, sur l ecotourisme au Mexique.

12 h Le Ballet Folklorique de la Maison du Mexique de la CIUP

compose par des etudiants mexicains en troisieme cycle et des danseurs invites, il offre un espace d identite, de convivialite et d echange et cherche a recreer et a diffuser la connaissance de la danse mexicaine a partir de la comprehension de sa diversite.

12 h 30 Ecotourisme. Le monde est-il en danger ?

debat avec Jean-Pierre Lozato Giotart, directeur Master Ingenierie touristique, Universite Sorbonne nouvelle, auteur du livre Le chemin vers l ecotourisme, Jean-Christophe Guerin, directeur associe d Atalante et Gerard Neveu d Allibert.
Faune, flore, chacun d entre nous doit contribuer a sauvegarder notre planete. Que faire ? Comment voyager sans detruire notre environnement ? Compenser nos emissions de gaz a effet de serre ? Doit-on rester chez soi ?

14 h Itensol, itineraire solidaire

(Amerique du Sud) realisation audiovisuelle d Anne-Sophie Bioteau et David Bezier,
http://itensol.apinc.org
Decouvrir le travail des associations ou organismes locaux dans le domaine du commerce equitable, des energies renouvelables, de l economie solidaire et de l education.

15 h Ceux d en Haut (Perou)

film d Erwan Le Capitaine et Charlotte Servadio.
Au Perou, le traite de libre-echange bilateral avec les Etats-Unis est en train d être signe. Face a la propagande etatique, les petits paysans andins nous racontent leur comprehension de ce traite et nous font entrer dans leur vie quotidienne. 

15 h 30 Commerce equitable

debat avec Julie Maisonhaute chargee de l evaluation interne Plate-Forme pour le Commerce equitable et Michel Besson, directeur de Minga et la Federation Artisans du Monde.
Comment trouver des cooperatives ? Comment fonctionnent les labels ? Quelles sont les nouvelles perspectives ? Quelles sont les retombees pour les populations ? 

16 h La secheresse du cœur (Maroc) film de Bernard Robert Charrue,

produit par dev.tv.
http://www.letemps.ch/dossiers/dossiersarticle.asp?ID=138941
Ali Sbai, physicien, vit et travaille en Suisse depuis trente ans. Il est ne et a grandi dans le Sahara du Sud marocain, dans une famille de nomades. Le film retrace le retour d Ali Sbai dans le desert. Au-dela de la decouverte du style de vie nomade, il aborde la question des menaces qui pesent sur les populations du Sahara et sur le fragile ecosysteme du desert. Le rechauffement climatique n est pas, et de loin, la seule menace. Ce qui les inquiete aujourd hui, c est la secheresse du cœur de ceux qui envahissent et saccagent leur territoire.   

16 h 30 Tourisme et developpement une equation pas si simple !

debat avec Jean-Patrick Razon de Survival International, Ali Sbai de l association Zaila, Hatem Yatouji, fondateur du reseau Archimede et Isabelle Villemot de l association Mayi Mava.
Peut-on aller partout sans risquer de deranger ? Peut-on aller a la rencontre des populations reculees ? Comment peut-on les aider ?

17 h L île Rouge pas a pas (Madagascar)
film d aventure de Cecile Clocheret
www.positivemada.com.
Le film retrace l aventure humaine de Lydie Bertrand et Cecile Clocheret, parties fouler a pied 1500 km en quatre mois, a travers Madagascar au cœur de regions enclavees, a la rencontre de ceux que personne ne vient visiter. Un chemin balise de temoignages et d initiatives positives — aussi inedites qu etonnantes — qui font de Madagascar un puzzle emouvant et plein d espoir.

18 h Voyages solidaires, tourisme responsable    
debat avec Gilles Beville, charge de
mission au Ministere des Affaires Etrangeres, Julien Buot coordinateur de l ATES, Yves Godeau d Agir pour un Tourisme Responsable et Olivia Robert, chargee des trophees du tourisme responsable de www.voyages-sncf.com.
Une forme de voyage en vogue, label, certification, charte, reversement a des projets de developpement, realite ou formule marketing, un aperçu de ce qui existe.

18 h 45 81 femmes,
Voyage autour de femmes qui reveillent le Monde. Realisation numerique de Sandra Reinflet et Yuki Sepheriades, www.81femmes.org.
Yuki et Sandra sont parties quatorze mois, a travers vingt pays, a la rencontre de femmes de leur âge (nees en 1981) investies dans des projets forts. Artistes, sportives, entrepreneuses, travailleuses sociales ou politiciennes, les 81 femmes interrogees ont en commun de se battre pour accomplir leur rêve. Elles prouvent que le bonheur ne repond a aucune regle. Il est comme on le decide. Elles nous livrent les bribes d existence, couleurs, revoltes et emerveillements qui ont ponctue leur route.

Soiree - sur reservation

20 h 30 Kogis, le message des derniers hommes
Film d Eric Julien,  www.tchendukua.com.
“En perdant notre territoire, nous perdons notre memoire”, tel est le cri d alarme des Indiens Kogis, les derniers representants d une societe precolombienne, qui souhaiteraient vivre en harmonie avec leur Sierra Nevada et la nature. Tourne a la demande des Kogis sur une periode de plus de quinze mois, ce documentaire a pour objectif de porter leur parole et de montrer comment ils font face aux grands paradoxes de notre temps. Des images rares, tournees avec pudeur. De la Sierra Nevada au Musee du Louvre a Paris, ou trois d entre eux decouvrent un vestige precieux de leurs ancêtres, les Tayronas, ce documentaire nous invite a un itineraire etonnant, ou la tradition de cette communaute questionne notre modernite.

21 h 30 Voyage au coeur du monde      
en avant-premiere
film de Jean-François Castell, Les Films du Rocher, http://lesfilmsdurocher.free.fr,
avec Olivia Dierauer et Yves Chaloin
http://nicolas.chaloin.free.fr
Un Tour du Monde a velo de plus de 38 000 km sans prendre l avion. Voyager rapproche le monde dans un rapport avec la nature, respectueux et solidaire, pour agir pour une societe meilleure,
plus juste.

22 h 30 Les chemins du possible
pour une terre equitable (Mali, Burkina Faso)
film de Frederic Febvre avec Priscilla Telmon
www.priscillatelmon.com.
Priscilla Telmon a traverse le Mali et le Burkina Faso a la recherche des cooperatives qui participent au commerce equitable, a la rencontre d hommes et de femmes qui se battent pour ameliorer le quotidien de leurs semblables.

Dimanche 6 avril 2008

10 h 45 Nakapalavo, un projet pas comme les autres
(Zambie) realisation numerique de Bertrand Delprat.
Au nord de la Zambie, a l ecart des itineraires du tourisme de masse, la communaute Nakapalyo a mis en place un hebergement ecotouristique. Decouverte d une initiative peu commune et d une region au patrimoine naturel exceptionnel.

11 h 15 Le voyage en individuel a-t-il toutes les vertus ?
quelques recommandations et pistes de reflexion avec l Association Echoway et Alain Desjardin, president de l association Peuples et cultures (www.peuple-et-culture.org) et ancien president de la Federation Accueil Paysans.
Être “routard” n est pas forcement synonyme d être responsable et solidaire.

12 h Du Baikal au Bengale, les meandres de l eau
realisation audiovisuelle de Caroline Riegel,
baikal-bangkok.org/fr
Un periple de dix-huit mois a travers l Asie sur les traces de l eau en empruntant differents moyens de locomotion : le Transsiberien m a emmenee jusqu au Baikal, le cheval s est impose en Mongolie, “echange” contre un chameau pour affronter le Gobi, un âne a decharge mes epaules le long des Kunlun, les pieds furent ma seule arme pour remonter les torrents geles et passer les cols enneiges, un velo m a permis de descendre la vallee du Gange a son rythme, le bateau a pris, dans la rare mesure du possible, le relais au fil du Mekong.

13 h  Rechauffement climatique au lac Tchad
realisation audiovisuelle
Cedric Faimali du Collectif Argos
http://www.collectifargos.com/
Un temoignage sur le recul de l eau sur le lac Tchad.

13 h 15  L eau, une ressource naturelle en danger ?
debat avec Caroline Riegel, ingenieur hydraulique et
Marc Laime, journaliste collaborateur du Monde diplomatique.
Ocean, nappe phreatique, l acces a l eau est devenu de plus en plus difficile pour plus d un milliard d individus. Que faire ? Quelles perspectives ? 

14 h L enfant du Chemin
film de Jean-François Castell, les Films du Rocher, 
http://enfantduchemin.free.fr
De Bretagne jusqu en Espagne, des bords de Loire aux plages de Galice, l enfant du Chemin goûte et decouvre la vie. Au fil des rencontres, des chansons et des paysages, ce road-movie familial tout en tendresse et en profondeur livre une chronique du chemin de Compostelle a la fois intime et universelle.

15 h 30 Ecotourisme du Pamir oriental
film d Arnaud Le Borgne
http://www.piktodiffusion.com/
Hormis les dures conditions de vie, le Pamir tadjik, aux frontieres de la Chine et de l Afghanistan, est un haut lieu de l alpinisme, du trekking et de la vie semi-nomade kirghize. Cette region fermee aux touristes pendant des annees est dorenavant un lieu incontournable de l Asie centrale. L association Acted essaie depuis 2002 d amener les touristes sur ces hauts plateaux avant que la population ne choisisse la route de l exil.

16 h Voyager, cela a-t-il un sens ?
debat avec Franck Michel, anthropologue du voyage, Rachid Amirou, sociologue, Marianne Didierjean, fondatrice de Voyager Autrement, Jean-François Alleman, accompagnateur professionnel.
Alors que le nombre de temoignages explose et que tout a deja ete vu, cela sert-il de voyager ? A l heure ou voitures et avions font partie des pollueurs, que le tourisme de masse bouleverse les economies, est-il même juste de voyager ? 

16 h 45 Equilibre sur les routes du commerce equitable
(Amerique latine) : realisation audiovisuelle de Lionel Brun et Laurence Collineau
http://www.asso-equilibre.org/
La pauvrete n est pas une fatalite liee a l insuffisance des ressources mais le reflet d inegalites economiques et sociales. Convaincus que le commerce equitable represente une reelle alternative a ces inegalites, nous sommes partis confronter nos idees a la realite. Ainsi, du Nicaragua a l Argentine, c est a velo que nous avons decouvert le continent sud-americain. Si “le prix juste en echange d un produit de qualite” est l idee forte du commerce equitable, nous avons constate d autres
vertus tout aussi importantes.

17 h 30 Le Benin autrement
realisation audiovisuelle de Sophie Blampin.
Sejourner au coeur d un village rural, vivre au rythme de ses habitants et de leurs activites traditionnelles, rire ensemble des differences culturelles, être invitee a des ceremonies vaudoues, par son sejour, participer au developpement du village. Voici ce qui a motive Sophie a partir en voyage avec l association Tourisme et Developpement Solidaires.

18 h Les trois livres de Mirana
film de Louis Michel Jausions.
A Madagascar, un village s organise, aide par une association locale. La solidarite internationale participe a ces efforts, mais c est la solidarite entre les villageois qui est la plus remarquable.

18 h 30  Nairobi 2007
film de Louis Michel Jausions.
Le 7e Forum social mondial s est tenu a Nairobi, au Kenya en 2007. A travers quelques personnes impliquees, ce film retrace les moments importants de ce forum et donne quelques pistes de reflexion sur les enjeux de ce mouvement citoyen.

19 h 30 6000 km Paris-Istanbul-Jerusalem
realisation numerique de Karen Guillorel
http://www.loindevant.com
Karen, 28 ans, part a pied le 17 avril 2006 en direction de Jerusalem. Elle emporte avec elle un sac a dos de 7 kilos et marche pendant quatre mois et demi jusqu a Istanbul. La, elle prend un velo et traverse avec Isabelle la Turquie, la Syrie et la Jordanie pour arriver en Israël. Veritable carnet de voyage anime, melange de video, dessins et photographies, cette aventure de sept mois plonge le spectateur dans les emotions de la voyageuse.

20 h Bilan…
… des echanges realises lors de ce festival avec Manuel Miroglio et Didier Jehanno.



   

Expositions photos :
Tourisme et developpement :
le defi des nouveaux globe-trotters,

expo. realisee par Aventure Equitable 
www.aventuretik.canalblog.com
Les Meandres de l eau du Baikal a Bangkok
de Caroline Riegel
http://baikal-bangkok.org

Animation musicale :
Martin Rodriguez, musicien argentin.



   

Les partenaires
Radio France Internationale aime et soutient les cultures du monde entier. Retrouvez RFI a Paris sur 89 fm ou connectez-vous sur http://www.rfi.fr

ADEO les confins du monde est ne de l association de passionnes de voyages, de decouvertes, de rencontres et d echanges. Avec pres de 90 itineraires sur tous les continents, nous proposons des voyages sur les plus belles et les plus insolites routes du monde.
http://www.adeo-voyages.com/

Voyages-sncf.com s engage pour un tourisme plus responsable avec l EcoComparateur en 2006, les Trophees du Tourisme responsable, la compensation des emissions de CO2 et la creation d un portail dedie au tourisme responsable depuis 2007. http://www.voyages-sncf.com

Specialiste du voyage d aventure depuis pres de trente ans, Clubaventure a acquis son experience sur les chemins, les mers, les montagnes et les pistes de multiples pays, ouvrant les portes d un monde authentique qui ne peut se decouvrir qu en petits groupes, avec des guides professionnels et passionnes.
http://www.clubaventure.fr/

Planete Urgence Notre finalite : lutter contre la destruction de la Planete et contre les inegalites entre le Nord et le Sud.
www.planete-urgence.org

La Federation Unie des Auberges de Jeunesse (FUAJ) est le maillon français d un reseau international (Hostelling International) de 4 200 Auberges de Jeunesse dans 81 pays, dont pres de 160 en France. www.fuaj.org

La Nef est une cooperative de finances solidaires, la Nef s est donnee pour mission de relier epargnants et emprunteurs autour de projets respectueux de l homme et de la terre. http://www.lanef.com/




Les exposants
Allibert Montagnes et Deserts
Depuis notre creation en 1975, nous veillons a preserver au mieux le capital nature de la planete et nous sommes impliques dans le developpement durable  http://www.allibert-trekking.com/

Tamadi propose des voyages au Mali et a Madagascar, au coeur du monde paysan. L objectif est de placer les voyageurs en situation de rencontres, pour que se frottent des cultures, des histoires humaines differentes, pour que des etonnements reciproques deviennent possibles... au-dela des cliches et du folklorisme.
http://www.tamadi.org/

Voyager Autrement propose un tourisme responsable, solidaire et durable, mariant decouverte touristique de qualite et rencontres avec des associations et acteurs engages dans le developpement de leur pays.
http://www.voyager-autrement.fr

Himalayas Voyages propose des sejours donnant la possibilite d une veritable immersion au coeur de la culture Nepalaise, dans le respect des populations rencontrees et de leur environnement.   
http://www.himalayasvoyages.com/

Le but du reseau Archimede est de participer a la construction d un tourisme solidaire, levier d un developpement durable et a mutualiser les competences et les experiences des acteurs du tourisme afin de creer une dynamique citoyenne autour du voyage http://www.reseau-archimede.org/

EchoWay, association fondee en 2003, donne la parole a ceux qui organisent un tourisme base sur l echange et le respect. Son site internet permet de consulter des projets a dimensions ecologique et sociale dans le monde entier, mais donne egalement des conseils pour voyager ecolo ou encore des “cartons rouges” aux lieux les plus scandaleux. Seule une participation et une prise de conscience des voyageurs pourra limiter les degâts du tourisme, ameliorer les relations entre le nord et le sud et contribuer a un tourisme plus equitable. http://www.echoway.org/AIDeTouS : une equipe de benevoles specialistes du tourisme, du developpement, de l environnement et de la sante s est donne pour but de participer a la reduction des effets indesirables du tourisme et d en faire un facteur d epanouissement et de developpement.
Ces professionnels issus des secteurs publics et prives des pays du Sud et du Nord ont fonde AIDeTouS pour informer, former, demontrer, mobiliser, agir. AIDeTouS est une organisation humanitaire internationale qui travaille depuis dix ans sur les liens entre tourisme et developpement.  http://www.aidetous.org/

Publicité
9 décembre 2007

Agissons ensemble pour un tourisme responsable, citoyen, durable

PROGRAMME D'ACTIONS

PARIS - du 11 au 27 Décembre 2007

EXPO  PHOTO "Le défi des nouveaux globe trotters"

- Artisans du Monde: 48 rue Chevaleret, Paris 18ème, Métro Bibliothèque Francois Mittérand, du 11 au 28 Décembre - horaires: lundi:12h-19h45, mardi à samedi: 10h30-19h45

- EMC Campus, Institut de formation aux métiers du tourisme: mercredi 12 Décembre de 11h à 13h

CAFE DEBAT "Le café des voyageurs"

Olympic Café: 20 rue Léon, Paris 18, samedi 15 Décembre à 17h - Une rencontre organisée en partenariat avec l'association Ecotours (www.ecotour.fr)

CONFERENCE DEBAT auprès des étudiants

Classe prépa HEC du lycée Lavoisier: vendredi 21 Décembre, 16h30

Et participation à la TABLE RONDE "Voyager autrement au Pérou"-Evènement organisé par Artisans du Monde Paris 9

Maison Verte: (125 rue Marcadet, Paris 18), samedi 17 Novembre à partir de 14h

DIJON - du 3 au 9 Décembre 2007

EXPO  PHOTO "Le défi des nouveaux globe trotters"

- Hotel Bouchu d'Esterno: (1 rue Monge), du 3 au 8 Décembre

- ESC Dijon: (29 rue Sambin), du 3 au 5 Décembre

LILLE - du 17 au 25 Novembre 2007

dans le cadre de la Semaine de la Solidarité Internationale

logo_Sem06_rvb_72dpi_petit

EXPO  PHOTO "Le défi des nouveaux globe trotters"

Café Citoyen: (place du marché aux chevaux) du 18 au 25 Décembre 

CAFE DEBAT "Le café des voyageurs"

Café Citoyen: mercredi 21 Novembre, 17h30 - En partenariat avec l'association TOUSCAN

CONFERENCE DEBAT auprès des étudiants

- Edhec Business School: lundi 19 Novembre, 18h30

- ESC Lille: jeudi 22 Novembre, 19h30

4 décembre 2007

   

3 décembre 2007

                

14 novembre 2007

Notre Itinéraire

intin_raire_3

  cliquez sur la carte pour voir l'itinéraire

Départ de France le 19 Février ...

          Pérou - Lima,  en mars - Puno, en avril

                        Equateur - forêt amazonienne, en mai, juin et aout

                                    Nicaragua - mission itinérante, en juillet

                                                Bolivie - Cochabamba, en septembre et octobre

   ... retour en France le 31 octobre

Publicité
29 septembre 2007

Le vertige des hauteurs boliviennes

Bolivia...

Un pays haut perché. Des villages perchés dans la Cordillère des Andes, ses sommets lointains enneigés, l'infini Altiplano. Une capitale perchée, La Paz plus haute que toutes les autres capitales du monde, une capitale où les riches vivent paisiblement en bas, pendant que le reste du peuple se retrouve dans El Alto.  Perché aussi le grand lac Titicaca, le mythique Lac des Dieux, avec ses eaux froides (on le sait bien!) mais aussi d'un bleu incroyable reflétant le ciel azur, et une lumière éblouissante. Et aussi haut perchées, ce sont des millions d'étoiles qui nous sont apparues sur l'île du Soleil, et dans cette jungle d'étoiles, une voie lactée très apparente, mais on ne trouve pas la Cruz del Sur...

Un pays haut en couleurs. Où que l'on soit, quel que soit le coté où l'on tourne la tête, c'est partout rempli de couleurs rouges, roses, bleues, jaunes... Couleurs des innombrables tissus, qui servent de vêtement, de sac pour porter ensemble bébés, mais, pain et ustensiles divers, ou qui servent de couverture, de tapis de sol, de nappe, de parapluie... Couleurs des bonnets et des chapeaux de toutes formes sur les têtes boliviennes. Couleurs des montagnes de fruits et de légumes sur les marchés de rue, dans les carrioles, dans les tiendas, dans les "stands" de jus de fruits. Des murs, des fenêtres aux couleurs diverses. Et jusqu'aux couleurs  des joues rouges des Boliviens, des joues cramées par le soleil et le froid.

Un pays haut en traditions. Aymaras et Quechuas, Quechuas et Aymaras… Le pays d’Amérique latine où la population indigène représente la plus grande partie de la population totale. Des traditions bien visibles, dans la façon de vivre, dans les vêtements, dans le langage. Des traditions défendues. Un peuple qui aime son pays, qui le fête au travers de multiples manifestations religieuses, culturelles, durant lesquels les groupes de musique traditionnelle défilent des heures et des heures, chantant et dansant dans des costumes impressionnants, animant les villes et les villages pendant des jours entiers.

Un pays haut en contrastes. Contraste entre le surréel désert de sel de Uyuni, intouchable, loin de tout, infini, et la foret tropicale où les arbres, plantes, animaux, vivent dans l’anarchie la plus totale. Contraste entre le calme et la tranquillité imperturbable de l’Altiplano, et le bruit incessant dans les villes des cireurs de chaussures, des vendeurs d’empanadas, des crieurs de bus et des klaxons des voitures. Contraste entre les regards méfiants lancés sur les gringos et l’accueil chaleureux et sans retenue des autres mamitas remplies de petites attentions. Contraste entre une señora en jupons, chapeau et bébé dans le dos, et un mari qui passe des heures à chercher la bonne sonnerie pour son téléphone portable. Contraste entre la force des valeurs religieuses et les journaux populaires où des femmes très dénudées trônent sur toutes les pages au milieu des articles politiques. Contraste aussi entre ceux qui arrosent leur jardin luxuriant avec de l’eau potable et ceux qui n’ont accès à aucune eau, potable ou non, pour boire, cuisiner ou se laver.   

Un pays haut en saveurs. Des plats divers et variés dont on ne réussira certainement pas à faire le tour en un mois ! Empanadas et saltenas, des sortes de chaussons au fromage, au poulet, aux légumes, aux œufs et autres . Humintas, semoule de mais accompagnée de fromage ou raisins secs et cuite dans des feuilles de palmier. Rellenas, des pommes de terre fourrées en tout genre. Api et tojori, boissons épaisses de mais (on adore au ptit dej !), parfois accompagnées de lait. Picante de pollo, plat de poulet épicé. Le sucumbe, genre de pisco local mélangé avec du lait battu chaud. Et puis… les fromages, les cochons d’inde, les pains, les ananas, la Paceña, les jus, les langues et les sabots des vaches, les glaces au lait et à la cannelle, les mais de toutes sortes…  Saveurs salées, saveurs sucrées, on en découvre des nouvelles tous les jours.

Un pays où l’on parle haut et fort. Sur les traces du Ché, dont on se rappelle ici la mort, il y a 40 ans de ca. Des rassemblements quotidiens sur les places centrales, où des « parleurs » politiques exposent leurs idées de manière très engagée, dénoncant et entraînant avec lui les foules qui l’entourent (principalement composées d’hommes). Des populations indigènes qui s’intéressent et se battent pour l’avenir de leur pays. Des travailleurs prêts à rester plusieurs jours attachés à une croix face au public pour manifester leur mécontentement. Des messages politiques sur les murs, les poubelles, les bus. Mais par dessus tout, des Boliviens qui défendent leur pays, luttent pour leurs droits, pour la justice et l’égalité. Des Boliviens unis qui avancent main dans la main dans la direction qu’ils ont choisie.

Un si haut pays ne pouvait être mieux choisi pour terminer cette première grande aventure ! Déjà il ne nous reste plus qu’un petit mois, le temps des réflexions… Des réflexions que nous serons ravies de pouvoir partager avec vous au retour (remarque : on n’a pas dit ravies du retour, mais ravies de partager !). Pour plus d’infos aller jeter un coup d’œil dans la rubrique sensibilisation.

15 septembre 2007

Bolivia nous voila!

Apres plus de 6 jours de bus ponctues par des pauses (une douche et une nuit dans un bon lit, ca fait parfois du bien!), nous voila en Bolivie, derniere étape de notre aventure.

Notre objectif: Rediger le guide du tourisme responsable au Nicaragua. Pour cela, on va travailler en collaboration étroite avec notre partenaire "Touscan" (Skype aidant), et avec l'equipe d'etudiants de l'association "Terre a l'an vert" qui s'est aussi rendu au Nicaragua pour completer l'etat des lieux. On a donc maintenant tous les éléments en main pour rediger un guide aussi responsable qu'utile pour les voyageurs!

Et la Bolivie? pour l'instant, nous l'avons surtout vu en bus: le lac Titicaca, (toujours aussi magique), la Paz (impressionant village de 2 millions d'habitants perché a 4600 metres). Et Cocha Bamba, notre point de chute: une ville de taille moyenne qui jouit d'un climat assez unique car il y fait doux toute l'anné. La ville a beau etre moderne, elle n'en reste pas moins depaysante, avec ses femmes en habits traditionnels des andes (gros jupons et chapeaux ronds), et ses marchés colorés, et ses défilés interminables. Bref, un chouette endroit pour sejourner tout en travaillant!

30 août 2007

Le petit Indien

Il se promène tout seul, le ventre à l´air, les mains dans les poches, non il n´a pas de pantalon. Sa mère, depuis que la petite sœur est arrivée, peu de temps après lui, l´a déposé, après l´avoir porté tout contre elle, presque nuit et jour.Et depuis, il se débrouille.

Jeux avec les copains, une brouette, une machette, capturer des  petits singes, ou les cameleons, bains dans la rivière attenante au village, chercher les régimes de bananes, chasser à la fronde les oiseaux, balade en pirogue, bien entendu l´ecole, mais pourquoi apprendre? Tout n´est pas dans les livres. Les anciens n´ont jamais appris dans un livre, ils savent la vie de la foret, connaissent toutes les plantes qui guérissent, qui sont dangereuses, ou qui font voyager.

Depuis que la route passe a quelques centaines de mètres du village, on n´a plus besoin de la pirogue pour aller à la ville, cela va plus vite,  il passe bien 20 voitures et cars par jour. Aussi, on s´est rapproché du monde moderne, de son argent, de ses besoins, téléphone, glaces, coca,. Les vieux disent que c´était mieux avant !

La compagnie petrolière voudrait bien qu´on lui vende les terrains de la réserve, en échange d´un beau pactole pour eux, promesse de jours futurs mieux nantis. Qu´est ce nanti ? Une forêt devastée, des cours d´eau pollués. Nous l´eau, on l´a toujours bue direct de la rivière, tu crois qu´on pourra continuer sans maladies? Il faut dire que beaucoup de monde décedait deja de diarrhée, alors peut-être en discutant bien ils pourraient amener l´eau, après la route et l´électricité.

On n´a pas d´argent, on va ramasser , après l´avoir semé, le yuca, manioc, plante salvatrice des tropiques. On cueille les bananes, de toutes sortes, les petites, grandes, vertes ou jaunes, à cuisiner ou à manger tel que, pour faire du choucoulat, le matin, jus de banane, cuisine et cuit avec du sucre. Tous les 5 jours on fait la chicha, suc de yuca mélangé à une patate douce, camote, qui va faire fermenter. Plus le temps passe, plus elle est forte.

Chaque matin, on va pêcher, chasser, ramasser quelque chose à manger, si l´on a rien, on se contente de chicha, et ainsi va la vie, sans argent, sans autre but que de vivre, survivre, faire des enfants, boire le vinte cinco (vingt-cinq), rhum de canne, plutôt fort et valant un quart de dollar le quart de litre. Jouer le dimanche avec les autres de la communauté, au foot, au basket, au volley, pour un peu d´argent. L´argent, lui il vient du cacao, 80 dollars les 50 kg, après avoir planté les arbres, entretenus, ramasse les cabosses, cueilli, puis ouvert, fait sécher les petites graines, beaucoup de travail pour un bon produit qu´on ne goutera peut être jamais ! Et maintenant, depuis peu, on peut vendre les produits de l´artisanat, sacs, sombreros, colliers et bracelets, faits de fils ou cordes tressées a la main,  ramassées dans la forêt, de graines soigneusement trouées, que de temps passé, pour un petit collier, ne marchandez pas trop s´il vous plait !!

Mais demain, si l´on pense à demain, quand la famille de mon grand-père et grand-mère sera passée de 2 personnes à plus de soixante, pour la même terre, maintenant, il n´y a plus comme autrefois la possibilité de défricher et de planter ou bon vous semble, que va t´on pouvoir faire pour manger, pêcher a la dynamite, il n´y a plus grand-chose à chasser.

Aller à la ville, a Quito, trouver un emploi, mais la bas il faut se loger, il faut acheter la nourriture, déjà beaucoup de jeunes reviennent, ils n´arrivent pas à s´en sortir, et la vie en ville est trop différente d´ici. Faire des études pour trouver un bon emploi, ou se faire employer par les pétroliers !

La pluie tombe à seaux, le vacarme sur les tôles du toit, la brume sur le rio, une mère passe portant de gros régimes de bananes vertes, afin de les vendre 3 à 4 dollars, la petite fille, suit de loin, pleurant sa  mère, sous la pluie qui redouble. Rien n´a changé, la pluie passera, l´alcool coulera encore, les enfants, ceux qui résisteront seront forts, les pétroliers, les chocolatiers en Europe ou aux Etats Unis, s´enrichiront encore, et les vieux Indiens Kichwas, rêveront toujours de terres vierges, de rios clairs et  poissonneux, et de chasses abondantes...

25 août 2007

Tremblement de terre au Perou

Suite au grave tremblement de terre qui a frappé le Pérou le 15 aout dernier, provoquant des dégats considérables et la mort de milliers de personnes, nous vous transmettons le témoignage de la soeur Genevieve (cf la rubrique "rencontres singulieres"). 


Callao, 18 août 2007

Bien chers de la famille, amis et soeurs,

Je me sens pressée de vous écrire après le terrible tremblement de terre qui a désolé notre terre péruvienne. Tout d’abord, je veux dire à tous ceux et celles qui ont manifesté leur proximité combien cela nous a réconforté. Nous avons reçu tant de messages par téléphone ou par mail… Merci à chacun et chacune et aussi pour vos prières pour ce pauvre peuple  encore une fois si touché par l’épreuve.

Je vous dirai que le choc du tremblement de terre s’est senti avec force à Lima (qui se trouve à

200 km

de Pisco, la ville la plus touchée). J’étais dans la rue, au niveau de la panaméricaine que je devais traverser sur un pont piétonnier. Celui-ci valsait tandis que les gens amassés en très grand nombre dans cette zone de grands supermarchés, à une heure de pointe : 6.30 du soir étaient pris de panique.

A Callao et Lima, de vieilles bâtisses, des maisons en adobe (briques de boues) se sont écroulées, faisant parfois quelques victimes, mais le désastre est total  à Pisco, Ica et d’autres agglomérations ainsi que dans la campagne. On n’a pas terminé de visiter tous les endroits les plus reculés où se trouvent de petits hameaux et où, sûrement il y a encore des victimes et des blessés.

La ville de Pisco (environ 20.000 habitants) est pratiquement rayée de la carte, tout s’est effondré, y compris l’église et l’hôpital, écrasant quelques membres du personnel soignant et des malades.  Beaucoup d’églises se sont effondrées, à une heure de messe, et c’était le 15 août, il y avait affluence ! Deux sœurs de St Vincent de Paul sont mortes et une autre religieuse est portée disparue.

A présent, les gens dans cette zone vivent à l’intempérie, passant leur nuit dans le froid, justement nous avons un hiver plus froid que d’habitude :10 degrés la nuit… Il n’y a pas d’eau, ni d’électricité, et on assiste a des actes de désespération comme l’attaque des camions qui apportent de l’aide par des gens qui ne la voient pas arriver. Tout manque. Les vivres, les vêtements, l’eau.

Face à cela, je vous dirai qu’on assiste aussi à de grands mouvements de solidarité. Une sœur de ma communauté est allée donner son sang, (malheureusement je suis « trop vieille pour le faire »), et a été impressionnée par la quantité de personnes qui faisaient la queue. Dans de nombreux points de la capitale, les gens vont porter ce qu’ils peuvent, vêtements, vivres, etc… Des équipes de secours se sont organisées pour se rendre sur les lieux… Du côté du gouvernement, les secours sont malheureusement bien désorganisés, ils arrivent dans les agglomérations de la côte, mais à l’intérieur, rien, ou bien cela va tellement lentement ! Beaucoup de gens se sentent oubliés.

Nous avons choisi, avec la paroisse, d’aider un village des environs de Pisco où se trouve un communauté dominicaine très proche de nous. Nous avons la sécurité que les secours arriveront bien à destination.

Ce qui indigne, c’est le peu d’intérêt des gouvernements qui se succèdent pour améliorer les infrastructures surtout au niveau de la santé. Ces vieux hôpitaux de province qui n’ont jamais été reconstruits, l’exiguïté des budgets en ce qui concerne le domaine de la santé. Avec l’éducation, se sont des « parents » pauvres toujours oubliés, parce que non rentables.

Merci encore pour vos prières et votre présence en ces moments où on se sent tellement impuissant. Je vous embrasse de tout cœur.

Hermana Genoveva

17 août 2007

Campo Cocha, le retour

Le Nicaragua derrière nous (mais toujours bien présent dans nos têtes), un petit passage par Quito et nous voila de retour dans notre communauté quechua de la foret amazonienne equatorienne.

Objectif: mettre en place le projet de tourisme communautaire auquel on avait aboutit en juin, suite à notre étude et à la discussion avec les membres de la communauté.

Au programme pour ce mois-ci donc: formation en Anglais, cours de cuisine, discussion sur l'accueil des touristes, les dangers du tourisme, et des exemples d'expériences touristiques communautaires, formation pratique pour les familles désirant recevoir des touristes pour la nuit chez eux, et enfin organisation de la promotion du projet (creation d'un support de communication avec les etudiants de la communauté, diffusion aupres des agences et des points touristiques de la region).

Tout ca en un temps assez reduit, puisqu'on prevoit de ne rester qu'un mois dans la communauté. Enfin les choses sont plutot bien parties et on est assez confiantes sur l'atteinte de nos objectifs! Reste à définir (gros morceau) la maniére dont sera gérée le projet aprés notre départ. Sans quoi on ne pourra pas partir en toute conscience!

A côté, on continue l'écriture de notre guide du tourisme responsable au Nicaragua (cf nos missions sur place, Nicaragua). Ce travail, et la préparation de la sensibilisation pour notre retour en France, constitueront la trame de fond des deux mois et des poussières qu'il nous reste sur le continent latino.

Pour les petites nouvelles de la communauté, ici c'est bel et bien l'été et il fait une chaleur assomante!


On n'a pas d'eau chez nous et le rio est vraiment tres bas. Enfin il y a quand meme assez d'eau (ca nous arrive a la taille, avant on avait pas pied) pour se baigner, faire la lessive, la vaisselle et remplir des casseroles d'eau pour faire des reserves pour la cuisine.


On a retrouve les habitants, leurs habitudes, et ca fait bien plaisir. Durant notre absence, il y a une petite fille qui est née, la fille de Roberto, et elle s'appelle... Maité Celina! Il nous a demandé d'être les marraines, donc voila, on a notre première filleule à Campo Cocha!

Sinon  rien n'a vraiment changé en un mois, les enfants et les etudiants sont en vacances, tout le monde va travailler a 5h du mat dans la plantation, la musique quechua reste la même, la foret est toujours aussi mystérieuse, les coqs nous reveillent tous les matins, on se balade parfois en pirogue au coucher du soleil sur le rio, on a des yuca et des bananes plantains qui nous attendent dans la maison, et des mygales qui marchent par ci par la (on s'est bien habituees car ca ne nous fait plus rien de les voir, on les chasse avec un baton presque machinalement!). Et les moustiques aussi, bien évidemment, sont toujours bien la!!!

Des retrouvailles plutôt chouettes en conclusion!

On espère que chez vous tout va bien en cette période estivale :-)

A très bientôt pour la suite!

Publicité
1 2 3 4 5 > >>
Aventure Equitable 2007
Publicité
Derniers commentaires
Publicité